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L’amour est imprévisible, il vient comme il veut quand il veut et où il veut. Quand il vous choisit comme cible, vous ne pouvez pas lutter. C’est ce qui est arrivé à notre jeune héros du jour. Il n’avait pourtant plus l’espoir de tomber amoureux à nouveau, mais la flèche de Cupidon l’avait bien atteint au bon endroit. Comme quoi, il ne faut jamais baisser sa garde. Laissez-vous emporter par le texte d’amour que nous vous raconterons, une belle aventure qui vient mettre un terme aux histoires d’amour courtes.
Je la regardais s’en aller à ce bus les yeux larmoyants, elle allait terriblement me manquer. Et dire qu’elle n’y allait que pour 2 heures, mais tout cela me paraissait être une éternité. Je humais son parfum qui était encore dans mes paumes. J’étais réellement tombé amoureux de cette fille, le genre d’amour qui vous fait sourire à tout bout de champ et qui vous montre à quel point vous pouvez être dépendant de la présence d’une personne dans votre vie.
Elle était mon monde et quand elle me quittait, j’avais l’impression que mon univers était dépeuplé. Il était 08 h pile et le bus venait de décoller dans un vrombissement qui me plongea dans un flot de souvenirs. Car oui, c’est ici sur ce quai qu’une histoire d’amour avait commencé il y a 3 ans maintenant.
On était en été, le soleil pointait au Zénith, ses rayons dansaient sur les peaux de quoi redonner le sourire. Les rues de Biarritz étaient bondées de monde qui se grouillait pour se rendre à la plage. C’étaient les vacances et tout le monde se ruait afin de trouver les meilleurs emplacements. Ma bande et moi faisions partie de ce beau monde, couchés, le soleil nous déclarait sa flamme nous enflammant de ces déclarations chaudes dont lui seul a le secret.
Nous étions 5 amis et tout le monde était accompagné de sa fleur d’été. Tous sauf moi, qui étais célibataire depuis un certain temps. Je n’avais plus envie de tomber amoureux. Je l’avais déjà été auparavant, à plusieurs reprises d’ailleurs, mais aucune de mes relations ne, c’était passé comme je l’envisageais. La dernière en liste m’avait littéralement fait perdre la tête.
À dire vrai, je ne l’avais pas encore oublié. J’entendais sa voix résonner dans ma tête chaque nuit. Et le matin, son visage était la première chose que mes pensées me montraient. Elle avait promis me tenir la main pour notre marche du destin. Mais elle m’a subitement relâché. Elle, a dû fermer les yeux une nuit de décembre et depuis, je garde les miens ouverts pour espérer la voir revenir.
Hélas, ce n’est jamais arrivé, oui, elle était partie avec une partie de moi, une histoire d’amour avait ainsi pris fin. Chloé, c’était son prénom avait été victime d’un accident de circulation. Un chauffard l’avait renversée alors qu’elle venait me rejoindre au restau. Le plus triste dans cette histoire, c’est que c’est seulement à l’hôpital que j’appris qu’elle était enceinte. Oui, elle attendait un bébé de moi et ostensiblement, elle ne le savait pas encore.
Après ce drame, je me suis renfermé sur moi et c’est seulement après plusieurs tours chez le psy que j’ai pu retrouver goût à la vie peu à peu. Cette période a été difficile pour moi, mais tout cela est maintenant derrière moi grâce à cette fée qui a su déclencher à nouveau la magie de l’amour dans mon cœur meurtri.
Pour revenir à l’histoire, il faut dire que cette journée avait pourtant mal débuté pour moi. En effet, je n’avais pas retrouvé le short que j’avais préparé pour la circonstance, je ne voulais donc plus m’y rendre. Mais après l’insistance de mes amis, je dus me résigner. Il leur fallait une personne qui servirait de gardien, je devais veiller sur les affaires pendant qu’eux seraient occupés avec leurs partenaires. Mais, contre toute attente, ce jour, la personne la plus occupée, c’était bien moi.
Par un pur hasard, j’avais posé le regard sur cette déesse blonde aux yeux bleus comme la mer derrière elle. Son sourire faisait tomber la température. Les rayons du soleil n’avaient plus les mêmes effets, sur moi. Son corps, sculpté à la perfection, offrait des courbes qui semblaient dessinées par le meilleur des artistes. Chacun de ses pas mettait en scène une danse venue d’Orient tant elle les faisait avec allégresse. Sa peau luisait au contact du soleil laissant apparaître ses cheveux clairs rendus Or par le soleil. Elle était vraiment belle et inlassablement, je la regardais aller et ressortir de l’eau, l’eau dégoulinante de son corps ne faisait qu’accroître sa féminité.
Mais j’étais timide alors quand elle posa les yeux sur moi à son tour, je me dépêchais d’orienter mon regard vers d’autres horizons. Je feignais d’être concentré sur la revue que je tenais. Cependant, paniqué, je ne m’étais même pas rendu compte que je tenais mon magazine dans le sens inverse. Toutefois, elle avait déjà remarqué que je la regardais avec insistance, alors elle s’approcha de moi et me parla :
— Tu arrives à y voir quelque chose-là ?
— Quoi ?
Demandais-je avec un balbutiement qui trahissait la sérénité que je voulais afficher.
— Eh bien, tu tiens ta revue dans le mauvais sens, enfin, je crois bien.
Puis, elle affricha un sourire narquois suivi d’un clin d’œil qu’elle me lança. Je devins tout rouge et ne pus placer de mots. Alors, elle continua à me parler :
— Alors, tu es ici juste pour profiter du Soleil, tu ne viens pas à l’eau ?
— Non, je n’ai pas très envie, en plus, je veille sur les affaires de mes amis, regarde, ils sont tous de ce côté.
Je pointais du doigt dans leur direction. C’est à ce moment qu’elle répliqua :
— Ah, je vois ils sont tous en couple visiblement et toi, tu n’es pas accompagné ?
Ces propos avaient retenti comme une alarme dans mes oreilles, une alarme qui me rappelait qu’il était grand temps de sortir de la léthargie dans laquelle je m’étais engouffré depuis un bon moment. Après un instant d’hésitation, je répondis par la négative. Elle me proposa de me tenir compagnie puisqu’elle aussi était seule. Elle était extravertie, ce n’était donc pas un problème pour elle d’entamer une conversation, c’était comme si elle me connaissait depuis toujours. Elle enchaînait me posant des questions sur mes hobbies et tout un tas de choses. Je ne faisais que répondre. Les choses s’accéléraient, mais je ne savais toujours pas son nom. Ce n’était pas important tant que la conversation avançait bon train.
J’étais plongé dans la mélodie que sa voix faisait ressortir, je ne savais pas ce qu’elle disait, sa voix si douce avait déjà retenu toute mon attention. J’étais si concentré que je ne me rendis même pas compte du retour de mes amis qui nous avaient rejoints.
Il a fallu un clap sur mon épaule pour que je descende de mon nuage. C’était Julien, qui me parlait, il voulait savoir le nom de ma nouvelle amie. Malheureusement, je ne le savais pas. C’est ce que je lui fis savoir, mais mes propos avaient déclenché un fou rire des autres qui n’arrêtaient pas de demander comment cela était possible.
J’avais quand même réussi à discuter avec elle pendant une bonne trentaine de minutes sans demander une seule fois son nom. C’est elle qui rompit le silence et me sauva la face par la même occasion :
— Mon prénom, c’est Corine et non ce n’est pas sa faute, c’est juste moi qui avais voulu garder l’anonymat encore un moment.
Sa déclaration avait fait tomber le silence avec un lourd fracas. On eut dit que je venais d’avoir un soutien de taille. En chœur, ils s’écriaient tous “Enchanté de te connaître”. Cette réaction commune avait fait pouffer tout le monde de rire.
Puis la discussion continua, chacun se présenta à elle. Elle avait cette facilité de converser avec les autres cela me fascinait. Je crois que c’est depuis ce jour que mon cœur et ma tête ont convenu de lui accorder du crédit.
Nous nous sommes donné rendez-vous le lendemain au quai. C’était l’un de mes endroits préférés, j’y allais souvent pour regarder la mer et les oiseaux faire de la gymnastique dans le ciel. Ce soir-là, les nuages formaient dans le ciel une horde comme pour accueillir une princesse. Les pigeons chantaient en symbiose une ode à l’amour. Le vent frais soufflait comme pour annoncer un nouveau jour, un nouvel espoir qui était de bon augure. Le soleil nous caressait le flanc droit. Dans la clarté de ses yeux, je pouvais lire une histoire d’amour qui s’écrivait.
Je brûlais d’envie de la serrer dans mes bras et de couvrir ses lèvres de baisers tendres. Je frémissais, rien qu’à l’idée de la prendre dans mes bras, mais je n’avais pas assez de crans pour faire le premier pas. J’attendais donc un regain de confiance afin de me lancer dans cette aventure. Cependant, avant même que je ne me décide, c’est encore elle qui prit les devants. Nos lèvres s’effleurèrent, les miennes tressaillaient de bonheur. Son souffle sur ma face me faisait l’effet de la brise du matin, les battements de son cœur témoignaient de l’affection qu’elle me portait.
Ce soir-là, mes cheveux emmêlés sur son corps alangui, ma main dans la sienne, nos doigts reliés comme pour faire le serment de ne jamais s’abandonner.
Ce soir-là, ses yeux mi-clos brûlaient de désir et sa voix était la promesse d’un paradis certain. Et ses lèvres me couvraient de caresses, son corps abandonné à moi si fier et frêle, je savourais cet instant avec allégresse.
Cela fait aujourd’hui 3 ans que je lui envoie des textes d’amour. 3 ans que je côtoie le bonheur à ses côtés, moi qui n’y croyais plus, me voilà englouti dans une histoire d’amour qui ne cesse d’écrire les plus belles pages de ma vie.