Le don de voyance est-il héréditaire ?

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Le monde de la voyance vous intrigue et vous êtes curieux de savoir pourquoi certains ont ce don tandis que d’autres ne l’ont pas ? Ce don, comment l’acquiert on ? Est-il héréditaire ou y a-t-il d’autres façons de se découvrir le don de voyance ? N’importe qui s’il le décide peut il développer ce don ? Voilà autant de question que l’on peut se poser si on s’intéresse de près au monde de la voyance ou de la médiumnité. Quelques éléments de réponse dans les lignes à suivre.

L’une des préoccupations majeures des être humains face à un monde de plus en plus incertain, précaire et sans espérance est de connaitre leur avenir professionnel ou sentimental. Pour ce faire, ce sont les voyants et les médiums qui sont les personnes auxquelles tous les intéressés ont recours pour connaitre ce que le futur leur réserve. Et bien évidemment aussi bien le voyant que le médium, ont un don qu’ils utilisent, soit professionnellement, soit personnellement pour aider leur prochain. Mais alors, comment expliquer le fait que les voyants existent toujours malgré la généralisation de l’esprit critique et de l’avancée scientifique ? Le don de voyance est-il une prédisposition naturelle, héréditaire ou peut-on l’acquérir ? Nous tenterons de vous éclairer, avec ou sans l’aide des cartes de tarot, dans les prochaines lignes.

Qu’est-ce qu’un médium ?

Un médium est une personne sensible à la présence des esprits et possédant la faculté de communiquer avec eux. Les médiums, généralement, se situent entre le monde des vivants et celui des morts, entre le monde matériel et celui immatériel ou astral d’où l’appellation de médium qui signifie « milieu intermédiaire ». Ces êtres sont naturellement sensibles aux énergies, à un degré plus ou moins élevé en fonction des individus. Cela leur permet de détecter la présence d’esprits, leur sexe, parfois leur identité mais aussi le passé d’un lieu ou d’un objet. Comment alors devient-on médium ?

La médiumnité se transmet de génération en génération !

Le don de voyance ou la médiumnité serait une faculté héréditaire à 90%. Ce constat est dû du fait de nombreux cas d’apparitions répertoriés sur plusieurs générations. Cette affirmation n’est pas établie avec exactitude.Toutefois, cela est certain que le lien de parenté et le milieu familial jouent un rôle majeur. C’est ainsi qu’en grandissant dans une famille de voyants, un adolescent présentant des signes de médiumnité serait tenté de perpétuer la « coutume ». Surtout qu’il baigne dans ce monde depuis son plus jeune âge et qu’il est entouré de personnes pouvant l’aider à développer son don. Autant qu’un enfant pourrait développer une passion pour la musique ou la médecine en grandissant dans une famille de musiciens ou de médecins, la voyance est également une affaire de famille. La forte intuition et les connaissances peuvent se transmettre au fil des générations et c’est ce qui explique pourquoi le don de voyance est en partie « héréditaire ». Dans le cas où le don apparaît chez une personne qui n’a de médium dans sa famille, on parle de don spontané.

La voyance serait aussi issue de la réincarnation !

A part l’hérédité, le don de voyance peut également apparaître par le processus de réincarnation. Parfois, les réminiscences des vies antérieures peuvent régir la destinée d’une personne. Et pour le cas où ce don de voyance est spontané, on parle alors plus d’héritage des vies passées que d’héritage génétique. Et ici, développer cette faculté ne dépend pas de la génétique, mais plutôt de la spiritualité. Il y a même des gens qui pensent que le fait de naître dans une famille de voyants ne résulte pas de la génétique mais plutôt du fait que c’est un choix opéré avant l’incarnation. Pour eux les dons de médiumnité ne se transmettent pas sur terre mais bien au-delà : dans le monde spirituel. On peut donc parler d’hérédité de réincarnation, mais également de transmission de savoir-faire. Cela suggère que la voyance peut également être acquise.

Le don de voyance peut être réveillé !

Bon nombre de personnes pensent que chacun nait avec une faculté d’intuition qui est plus ou moins développée. Il semblerait même que le potentiel de médiumnité existe sous forme latente et qu’il est possible de le réveiller : on parle alors d’acquis. Et à force de persévérance et d’exercices, les personnes dotées de cette extra lucidité peuvent arriver à contrôler et à développer une forte réceptivité. De façon générale, cette forte intuition apparaît dès l’adolescence. C’est d’ailleurs souvent à cet âge que l’on perçoit des phénomènes médiumniques comme les rêves prémonitoires ou les visions. Lorsqu’ils bénéficient d’un apprentissage et d’un accompagnement adéquat, ces jeunes gens peuvent développer et contrôler leur « don de médiumnité » pour devenir à leur tour des voyants. Lorsqu’ils ne s’en soucient pas, ces phénomènes médiumniques s’estomperont progressivement à mesure qu’ils vont forger leur personnalité. Cette médiumnité pourrait alors plus tard resurgir, peut-être à la faveur d’un traumatisme, d’un choc émotionnel ou simplement disparaître jusqu’à la prochaine transmission. D’ailleurs, il n’est pas non plus rare que le don de voyance se révèle à la suite d’un choc physique ou psychologique important, ce fut le cas de Belline qui se rendit compte de son don suite à une hospitalisation, le cas de la voyante américaine Clarisa Bernhardt dont le don se manifesta à la suite d’une chute de cheval qui lui aura occasionné un grave traumatisme crânien ou encore Mickie Dahne, un autre américain qui eut son premier flash en s’échappant miraculeusement de plusieurs jours de coma dépassé.

Au final, toutes ces théories se valent puisque la voyance est avant toute chose une affaire de spiritualité. Alors, qu’un voyant ait développé son don en grandissant dans une famille de médiums ou qu’il en ait pris conscience par lui-même, ce qui est le plus important est le fait qu’il accepte de s’ouvrir entièrement au monde spirituel afin de maîtriser son don et l’utiliser à bon escient. Et si les voyants existent encore aujourd’hui malgré toutes les évolutions qu’a subit notre civilisation, c’est que de toute évidence ils ont un rôle à jouer. Heureusement de nos jours, un code éthique est établi pour permettre la pérennité de cette pratique, plus particulièrement la positivité et l’interdiction des pratiques occultes.

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