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Des jours à te chercher sous ces draps abandonnés pêle-mêle, et pourtant ce n’est que l’amertume que je trouve. Et si mon regard ne quitte plus l’horizon, c’est qu’il te cherche dans chaque bout de vent qui se meurt dans le lointain. Il y a entre nous ce sourire aimant qui fait valser nos cœurs au rythme du tango. Il y a entre nous ces erreurs qui font de nous des humains au sens triste du terme. Il y a entre nous ces rendez-vous manqués, ces promesses non tenues, ces fleurs qui fanent sur le bitume de l’impatience. Mais il n’y a pas que cela entre nous.
J’ai donné du souvenir à ma mémoire, j’ai passé en revue ces moments féeriques à nous entrelacer au point de suspendre la course du temps. Te souviens-tu de ma déclaration d’amour, ce soir de printemps ? Des étoiles venaient de te naître dans les yeux pour une expérience unique et inoubliable. Je t’écris cette note non comme une lettre d’amour, mais comme une confession un soir de candeur et de froid. J’aurais voulu t’offrir un poème d’amour comme à cette passante de Baudelaire, mais tu fais partie de ces rencontres qui durent après l’éternité. Tu es de la lignée de ces créatures sur lesquelles le temps n’a ni effet, ni influence, tu es ma Joconde ; n’en déplaise à De Vinci.
Pour moi, le bonheur, c’est se réveiller chaque matin et chercher des traces de toi, dans chaque message d’amour qui traîne dans mon téléphone. Je pourrais escalader la tour Eiffel, et crier du haut de son sommet que j’ai apprivoisé le bonheur. je trouverai les moyens d’éterniser notre amour lors d’un diner. J’ai pourtant longtemps été de ceux pour qui l’amour n’était qu’un leurre, une chimère bien orchestrée. Pour moi, un poème d’amour ou une lettre d’amour n’avait de place que dans ces séries aux scénarios improbables.
J’y pensais encore quand mon regard a croisé le tien au milieu de cette foule d’yeux ce jour-là ; mon cœur venait de battre pour de vrai comme à une sortie de coma. L’amour venait de poser son mât sur un territoire pourtant réputé hostile. Je ne sais plus où j’allais, je ne me souviens plus d’où tu venais, mais je crois que des cœurs dont nous étions les gardiens s’étaient donnés rendez-vous. À tes côtés, j’ai appris à dompter mes craintes, à estomper mes doutes ; j’ai appris à en découdre avec la vie et son lot de vicissitudes.
Cœur à cœur, corps contre corps, nous avons appris à partager le bonheur à deux comme on partage une poire. Je n’oublie pas ces nuits à nous laisser conter par ces étoiles curieuses sous le regard doux et protecteur du ciel. J’ai commandé un poème d’amour chez Apollinaire, mais il n’avait pas suffisamment de vers pour raconter notre épopée. Alors, j’ai tourné le regard vers Hugo, pour t’adresser la plus belle lettre d’amour jamais écrite.
Puis, j’ai dû renoncer, car ses papyrus ne suffiraient pas pour résumer notre histoire d’amour et ses rebondissements. Surveille bien ta messagerie, si tu reçois une notification, c’est mon cœur qui t’envoie un message d’amour. Quelques jours d’absence et mes journées qui dînent à la table de la solitude ; désormais, je sais ce que c’est que l’enfer. L’enfer, c’est une journée sans déclaration d’amour, une heure sans message d’amour, une minute sans croiser ton regard, une seconde sans entendre ta voix. Douce et câline comme un poème d’amour de Rimbaud, je me sens roi quand tes mains parcourent mon corps.
Tu es partie, emportant avec toi mon cœur et ma raison de vivre dans ta valisette. Depuis, le soleil a suspendu sa course dans les artères du vaste ciel, témoin de notre amour. Et je me nourris des souvenirs torrides de nos premières embrassades et de nos balades le long des plages dorées. Je nous revois encore courant les bras ouverts à la rencontre de l’air doux et frais, plein d’espoir comme des chercheurs d’or. Je nous revois blottis l’un contre l’autre, les corps perdus dans les eaux, allant et venant au gré des vagues.
Je te revois scintillante et les yeux parés de lunettes solaires si bien logés au milieu de ton petit visage angélique et radieux. Combien de papiers devrais-je salir à l’encre de mon stylo pour te dire combien tu me manques ? Mes journées ont perdu de leurs saveurs depuis ce jour où tu as pris ton envol pour ce départ et cette séparation douloureuse. Mes nuits se sont vêtues de blanc, et je les passe à compter les heures qui nous séparent.
J’ai essayé de résister à ton absence, de tenir tête à la solitude dans laquelle ton départ m’a plongé. Mais que peut faire un message d’amour face à ce vide abyssal que toi seule peut combler ? Je guette chaque klaxon de voiture et chaque vrombissement de moteur dans l’espoir de courir à ta rencontre, et te prendre dans mes bras. Viens vite, que ce temps suspendu reprenne sa marche dans un dîner aux chandelles.
Viens que cet amour gagne de plus belles flammes, qu’il vole plus haut que l’albatros, roi des nuées. Je serais là à t’attendre, le cœur tremblant d’impatience, mais ferme. Je t’attendrai ma douce et précieuse, car je t’aime de cet amour qui ne se ride jamais. Je t’aime de cet amour fort et robuste qui résiste au temps et aux saisons ; aux départs et aux voyages.